ASM Boxe - Historique

Historique

- Création de L'Association Sportive de Mulhouse

La section boxe de l’AS de Mulhouse est née en 1976, de la volonté du Président général de l’époque Mr. Henn et du boxeur, devenu entraineur, Giovanni Casabona. Un autre ancien boxeur Raymond Schlicht en fut le premier Président. En 1978 suite au décès de Mr Schlicht, Maurice Geng lui succède.

Les boxeurs de l’ASM se sont installés à leurs débuts dans une vaste salle située au sous-sol du foyer des jeunes travailleurs de la rue Neppert, puis ils purent bénéficier de plus d’intimité lorsqu’ils emménagèrent au Palais des Fêtes rue des Trois Rois, où ils allèrent jusqu’à organiser quelques galas.

- Installation dans les locaux du Centre Sportif Régional

La dégradation des locaux les poussa une fois de plus à déménager et depuis 1987, ils sont installés dans la salle spécialement aménagée du Centre Sportif Régional.

La salle d’entraînement n’est évidemment pas leur seul horizon : de tout temps, ils ont aimé se présenter au public du Palais des sports, d’Altkirch ou de Guebwiller où ils ont montré de grands talents d'organisateurs. Ils ont également procédé à des échanges très festifs avec les « cousins » sarde d’Alghero et de Porto Torres, dominateurs au début, beaucoup plus humbles de nos jours.

Combien de boxeurs sont sortis de l’école que dirigeait Giovanni Casabona ? Difficile à dire. Toujours est-il que, quelles que fussent leurs qualités, on les reconnaissait en général aisément sur le ring à leurs qualités techniques et à leur sportivité, deux vertus que leur « prévôt » ne cessait de mettre en avant. Quand il ne s’agissait pas d’efficacité, à l’image de l’inoubliable Jean Claude Judith. En tout cas, de la boxe éducative au niveau mondial, ils ont fait beaucoup parler d’eux.

- La progression des boxeurs du club

Le niveau mondial, c’est celui qu’a atteint l’une des premières célébrités du club, le franco-tunisien Kamel Bouali, déjà très coté dans les rangs amateurs lorsqu’il a débarqué à Mulhouse. Cet admirable poids plume remporta tous ses combats sous les couleurs de l’ASM, passa au statut d’indépendant (semi-professionnel), puis choisit de s’installer en Italie où il eut le bonheur de devenir champion du monde WBO.

C’était au début des années quatre-vingt, que le cadet Madjid Driff apporta à la section son premier titre de champion de France. Madjid fut imité très rapidement par Ali Rabehi, et plus tard par Mounir Sarhani sacré en minime et en cadet, puis Jamal Lahdili, double champion de France universitaire.

D’autres n’ont pas connu ce bonheur, mais en sont passés tout près comme le poids lourd Stéphane Kauffmann, ou la meneuse de l’équipe féminine Warda Lebdaï, demi-finalistes, Boubacar Sidibé, quart de finaliste et qui vient de passer professionnel.